Baskets, bottines, cavalières…
Top 5 des chaussures indispensables de l’hiver
Peut-on rester stylée en hiver ? Entre le bonnet, la grosse écharpe et le manteau doudou XL, la mode n’est pas à la fête entre novembre et février. Et pourtant, bénie soit la chaussure qui insuffle la touche mode qui nous distingue et nous amuse. Sneakers montantes, bottines, cavalières, godillots… ces stars basiques du dressing hivernal se rient des tendances et reviennent chaque saison : des must haves. Comment les choisir ? Avec quoi les porter ? Découvrez 5 paires de chaussures incontournables pour passer l’hiver avec style… et les pieds bien au chaud !
Une chaussure qui tient chaud, c’est d’abord une matière thermoprotectrice. À ce petit jeu-là, le cuir, en particulier le daim, est plus efficace que le simili-cuir. Bonus ? Il se révèle très résistant aux intempéries.
On pense aussi à isoler le pied du sol glacé en optant pour des semelles épaisses. Bien aussi, les semelles compensées et les talons carrés, plus stables que les talons fins quand le sol est glacé.
Pensez également aux chaussures fourrées (laine, fourrure, fausse fourrure), qui amènent un supplément bienvenu de chaleur et de confort.
N’hésitez pas à glisser une deuxième paire de chaussures en laine, ou des collants.
Les plus frileuses penseront aux semelles chauffantes (ou thermiques) qui peuvent doper l’action « anti-froid » de la chaussure jusqu’à -60°C.
On trouve notre bonheur sur Omoda.fr et ses 8’000 paires de chaussures en ligne, dont tous les musts de l’hiver et les marques haut de gamme qu’on aime (Adidas, Converse, Dr Martens, Ellesse, Fila, Lacoste, Levi’s, New Balance, Nike, Puma, Reebok, Superga, Ugg, Vans, …)
LA BOTTINE
Que celle qui ne porte pas de bottines en hiver me jette la première sneaker. On l’a toutes adoptée car elle est confortable, idéale pour protéger les pieds du froid sans renoncer au style.
Mais il y a bottine et bottine. Entre la bottine rose avec fausse fourrure dans le même coloris et la santiag hyper pointue, au talon biseauté et aux motifs zébrés, il y a un monde mode.
« Ankle boot, elle s’arrête pile-poil à la cheville »
La bottine idéale ?
° Elle est « low », entendez basse. En anglais, on parle d’ankle boot car elle s’arrête pile-poil à la cheville.
° Elle grimpe sur de petits talons. Pas trop haut, 4 cm par exemple. Fins pour les équilibristes, plus massifs pour les autres.
° Au bout, on la préfère pointue, plus stylée que le bout rond.
° La teinte est nude, comme un élégant beige. Noire pour passer partout ou pop (verte, rouge, jaune) pour attirer les regards. On en veut plus ? L’imprimé zèbre ou léopard est imparable.
Ses meilleurs amis ? Le jean slim, la jupe ou la robe sur collants opaques.
LA BOTTE CAVALIÈRE
En voilà une autre qui se rit des tendances et des années qui passent.
Apparue au XVIIe aux pieds des cavaliers, elle reste 3 siècles durant un attribut exclusivement masculin avant de couvrir les jambes des dames, au détour des années 1960 et la révolution mini-jupe.
Elle s’arrête généralement en-dessous du genou mais les plus audacieuses n’hésitent pas à chausser sa grande soeur, la cuissarde qui vient flirter avec le haut de la cuisse.
Bonus mode ? Elle affine la jambe. Bonus froid ? Elle est notre meilleure amie les jours de pluie.
« Apparue au XVIIe, elle se féminise dans les années 1970 »
La cavalière idéale ?
° Elle est « littérale » : en cuir, cognac et camel sont immanquables. Plus sobre, on l’aime également noire.
° Elle est minimale : talon à plat, sans fioritures.
° Elle s’habille de (faux) cuir verni ou de daim.
Ses meilleurs amis ? Le jean slim, la robe bohème 70’s, la mini-jupe ou le short, la robe-pull.
LA GODILLOT
À cheval entre la chaussure de marche et la Dr. Martens, cette chaussure massive ne minaude pas… ou si peu. Harnachée de lacets, montée sur une semelle crantée épaisse, elle donne l’impression de revenir de randonnée au grand air et apporte à notre look cette petite dose d’insouciance qu’on aime tant.
Rien ne matche plus que de la décontextualiser : avec une mini robe de princesse ou un smoking élégant.
« Montée sur une semelle crantée, elle ne minaude pas »
La godillot idéale ?
° Plus la sa semelle est épaisse et crantée, plus elle est mode. Et en bonus, on s’élève de quelques centimètres toujours appréciés.
° Elle monte au-dessus de la cheville, idéalement un peu plus haut que la naissance des mollets.
° Ses lacets sont un statement. On les aime épais et pourquoi pas rouge vif ou à motifs colorés esprit montagne.
° Les œillets qui retiennent les lacets sont costauds, en métal.
° Elle peut se réchauffer d’une doublure en mouton (ou en fausse fourrure).
° Sa teinte est classique, dans tous les coloris bruts du cuir. Le must ? Le cuir vieilli vintage.
Ses meilleurs amis ? Le jean droit ou slim. On la décale avec des pièces moins attendues, plus sexy, plus smart qui contrastent avec son esprit montagne.
LA BOTTINE FOURRÉE DOUDOU
On ne pouvait pas l’oublier ici tant elle s’est imposée dans notre paysage hivernal depuis plusieurs années, même si elle n’en finit pas de créer la polémique. Pour ou contre la botte fourrée ? POUR, bien sûr !
On n’a encore rien trouvé de plus confortable que cette bonne vieille UGG toute câline pour garder ses petons au chaud, en peau de mouton double-face et doublure intérieure en laine ultra-douce. Soit l’équivalent de nos chaussons… mais d’extérieur.
Inventée en 1978 par un surfeur australien qui révolutionne l’après-surf avec cette chaussure fourrée de mouton ultra-confort… elle sera taxée de ultra « uggly » (moche), par ses détracteurs. Son incursion dans la mode aurait dû être éphémère, il n’en est rien.
Aujourd’hui, une multitude de marques déclinent leur version de la botte fourrée, et s’amusent avec son style ; imprimés léopard ou couleurs pop, haute ou très courte, mais toujours cette coupe emblématique, brute, tout en rondeurs, sa large semelle et ses matières velours.
« Ultra ugg-ly mais tellement comfy, c’est le chausson d’extérieur »
La bottine fourrée idéale ?
° Elle est hyper minimale. Cuir blond et doublure blanche. Pas de lacet, pas de sangle. Juste ses coutures apparentes caractéristiques. Une leçon de rusticité.
° Elle s’arrête juste au-dessus de la cheville.
Ses meilleurs amis ? Les tenues « comfy ». Le jogpant avec un pull loose en matière élégante, la jupe ample en laine et toutes les coupes respirantes, les matières brutes qui évoquent la nature. Mais aussi le slim, encore et toujours, la petite jupe ou petite robe qui s’arrête au-dessus des genoux pour décaler son côté un peu lourd.
LA BASKET MONTANTE
Remiser ses petites baskets blanches en hiver ? Plutôt mourir ! Oh oui, la sneaker adopte elle aussi l’hiver, mais dans une coupe adaptée aux grands froids.
La tige monte sur la cheville, la semelle se fait plus épaisse pour mieux tenir sur les sols glissants et isoler du froid. Elle renferme le bas du slim pour préserver la peau des vents glaciaux. Elle s’appelle Converse, Adidas Americana ou Hardcourt, Nike Jordan…
« Version grand froid, avec tige haute et semelle épaisse »
La basket montante idéale ?
° Elle s’arrête à la cheville
° Elle est pop ! On ose les imprimés, les couleurs vives.
° Sa semelle est épaisse voire plateforme, dans l’esprit « dad shoes » et « godillots » qui cartonne. Même Converse s’y est mis avec sa gamme « High Top ».
° Elle a des lacets, mais aussi des scratchs plus régressifs
Ses meilleurs amis : la jupe droite ou plissée qui casse son aura sportive, le jogpant avec un joli chemisier en haut.