5 astuces pour choisir le manteau
qui ne nous quittera plus cet hiver… et les suivants.
Et voilà l’hiver… et le blues du style. De novembre à février, notre look extérieur des frimas va se résumer à un long manteau trèèèès chaud, des bottines cosy, une grosse écharpe et un bonnet. Bye bye petit chemisier imprimé hype ou robe fluide qui va bien. Nos audaces se cachent sous cette pièce phare qui nous enveloppe de la tête aux pieds un bon tiers de l’année. Alors autant le choisir avec style. Voici 5 astuces de style imparables pour twister son look d’hiver et choisir LA pièce qui va nous sublimer. Cet hiver… et les suivants.
1. DES TEINTES QUI ME FLATTENT
Un manteau noir ou gris. Facile. Mais c’est aussi la meilleure façon de se fondre dans la masse et passer son tour côté style. Comme le manteau nous enveloppe de la tête aux pieds, plus de prise de tête pour associer les couleurs ou les imprimés, c’est le moment de faire preuve d’audace. Comme le précise la pro des couleurs Nancy Taylor Farel au Denver Post, les couleurs insufflent de l’énergie dans un décor hivernal gris et obscur. La règle ? « Des couleurs vives pour les femmes aux cheveux et teint foncés. Des pastels pour celles qui affichent peau et cheveux clairs. »
2. UNE COUPE ADAPTÉE À MA SILHOUETTE
L’erreur mode, c’est d’adopter le manteau qui cartonne cette saison sur les it-girls aux mensurations de papier glacé. D’abord parce qu’on pourra le remiser la saison prochaine (tellement monde d’avant). Ensuite parce que nous, dans la vraie vie, on dépasse difficilement le 1m65 et qu’on a de jolies petites rondeurs… car qu’on se le dise, en hiver, on ne renoncera JAMAIS à une bonne raclette (excellente pour la bonne humeur, si si !). Si je suis petite, je choisis un manteau qui s’arrête aux genoux comme Eva Longoria et son 1m57. Et si je suis ronde, je fonds pour un manteau « peignoir », fluide et ceinturé à la taille, comme Candice Huffine. On aime les manteaux proposés par About You qui réunit plus de 2000 labels mode, des plus abordables aux plus pointus (Mango, Vero Moda, Levi’s, The Kooples, Calvin Klein….).
3. UNE MATIÈRE CHAUDE…. MAIS PAS BIBENDUM
Le must ? La laine qui possède naturellement des propriétés isolantes et anti-humidité. Le duvet de plumes d’oies et de canards, rembourré dans une couche imperméable, est un isolant hors pair. On fuit absolument le coton qui piège l’humidité et la colle à la peau. Enfin, qu’on se le dise : ce n’est pas le textile qui isole, mais bien l’air que les vêtements emprisonnent, comme l’explique Jacques-Hervé Lévy, directeur de l’Institut français du textile et de l’habillement au Figaro. La « technique de l’oignon » a fait ses preuves : 3 couches superposées, la première, respirante, qui régule l’humidité ; la deuxième qui retient la chaleur ; la dernière, coupe-vent et imperméable.
4. DES MATIÈRES RESPECTUEUSES DE LA PLANÈTE
On l’a vu, les matières naturelles sont les plus chaudes. Pour s’assurer de parfaites conditions d’élevage animal, on choisit sa laine made in France (mohair ou alpaga), on fuit la fourrure mais aussi le cuir (l’élevage bovin est l’un des plus polluants et consommateurs en eau). Côté synthétique, on garde en tête qu’elles sont extraites du pétrole et qu’elles rejettent, au lavage, des micro-particules de plastique qui finissent dans les océans. Le polyester est la fibre synthétique la plus utilisée et donc la plus décriée. On zappe. Le lyocell, produit à partir de pulpe d’eucalyptus, est, lui, 100% biodégradable.
5. UNE PIÈCE VINTAGE
La fibre recyclée reste encore la plus green. On trouve son bonheur de particulier à particulier pour des pièces standards bon marché (coucou Vinted) ou sur les mastodontes de la deuxième main luxe (Vestiairecollective, videdressing, …). On pense aussi, pour une soirée ou une semaine, à la location de vêtements.